🍾 Dissertation Sur Les Fables De La Fontaine Imagination Et Pensée
Texteintégral. LES FABLES DE LA FONTAINE ET LEURS ILLUSTRATIONS OU LES ENJEUX DE L’INTERPRÉTATION. Les Fables de La Fontaine comptent parmi les œuvres les plus lues de la littérature française, sans doute parce que leur auteur a su transformer l’aride et fastidieuse fable ésopique en un récit aussi vif qu’efficace.
Parcours: Imagination et pensée au xviie siècle. Les Fables de La Fontaine sont des récits animés délivrant des leçons de sagesse, qui prennent la forme de moralités. Pourtant, dans les livres VII à XI, le conteur semble l'emporter sur le moraliste ; l'imagination se voit célébrée ; loin des certitudes, la pensée se fait prudence.
Eneffet, les années 1664 à 1679 constituent une apogée dans sa carrière d’auteur et son arrivée est remarquée sur la scène littéraire. Il publie un grand nombre d’histoires courtes et de nouvelles, qui sont sa spécialité. Nous sommes en pleine période classique (qui s’étend de 1660 à 1715) et La Fontaine va livrer avec ses Fables une des œuvres les plus
Effets du rêve et de l’imagination (dont Perrette est ici victime). 6. « Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux. » (« La Laitière et le pot au lait »). ® Aptitude de tous les hommes au rêve. ® Plaisir de l’imagination (et donc de la fiction). 7. « La Fortune se plaît à faire de ces coups / Tout vainqueur
Aufil du recueil : . 2 analyses de textes . 1 commentaire de texte Le dossier est composé de 8 chapitres : 1 - Histoire littéraire : Le classicisme 2 - La Fontaine et son temps 3 - Présentation des Fables 4 - Les mots importants des Fables (fortune ; sagesse ; discours) 5 - Préparation à la dissertation 6 - La grammaire 7 - Groupement de textes : Imagination
Jeande La Fontaine, Fables (livres VII à IX) / parcours : Imagination et pensée au XVIIe siècle. Voltaire, L'Ingénu / parcours : Voltaire, esprit des Lumières. Mais rien n’interdit à l’élève, à partir de ses propres lectures, d’enrichir sa réflexion par des exemples empruntés à l’actualité par exemple. La réussite d'un essai suppose donc trois types de connaissances
Fables- Livres VII à XI de La Fontaine - BAC Français 1re 2022 - Parcours associé Imagination et pensée au XVIIe siècle - édition prescrite - Carrés Classiques Oeuvres Intégrales de La Fontaine, Jean De; Renner, Florence; Cassou-Noguès, Anne sur ISBN 10 : 2091512176 - ISBN 13 : 9782091512174 - Nathan - 2019 - Couverture souple
FABLES(J. de La Fontaine) Fiche de lecture. Écrit par Christian BIET • 966 mots • 2 médias Jean de La Fontaine (1621-1695) a quarante-six ans quand, en mars 1668, Barbin, éditeur
Dissertation: sujet sur Les Fables. La notion de fable ou apologue (SchoolMouv) - vidéo 1min. Séquence sur La Fontaine et parcours. Analyse du corpus Le programme de 1ère propose l’étude, pour les séries technologiques, des livres VII à IX des Fables de La Fontaine, auxquels s’ajoutent les livres X et XI pour les séries générales
DXHovs. Genres littéraires ► La fable ► vous êtes iciGenres littérairesLa fableSommaire Présentation Tentative de définition Les mots fable, fabulistes, affabulation La fable, entre mensonge et vérité La fable, entre divertissement et instruction Origines et évolution Structure et protagonistes Une fable en trois temps Un bestiaire riche et souvent conventionnel PrésentationLa fable, du latin fabula qui signifie récit, fiction », est un petit récit à visée morale et didactique, qui met généralement en scène des animaux. Forme d’allégorie, la fable livre une leçon, un enseignement d’autant plus efficace qu’elle est attrayante, qu’elle suscite l’étonnement la symbolique animale ou végétale et parfois humaine permet de révéler l’individualité de l’homme, ainsi que ses d’apologue, mot issu du grec apologos et qui veut dire récit à intention moralisatrice », la fable se distingue cependant de ce dernier par le développement plus ample de son élément narratif. Jean de La Fontaine, parlait pourtant d’apologue pour ses Fables L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable ; l’âme, la moralité ». La fable se distingue également du conte, plus long, et de la parabole, particulièrement brève, qui ne met pas en scène des personnages.→ À lire Biographie de La Fontaine. – Le de définitionLes mots fable, fabulistes, affabulationLe mot fable, issu du latin fabula récit, propos », apparaît vers 1155 et prend très vite le sens de récit imaginaire, histoire ». Le caractère mensonger de la fable existe dès son origine en français, tout comme la définition petit récit moralisant qui met en scène des animaux » v. 1180. Au XVIIe siècle, le mot s’applique également à la mythologie de l’Antiquité païenne on parle alors de fable des dieux grecs, par exemple. Le terme fabuliste, emprunté à l’espagnol fabulista en 1588, signifie quant à lui conteur de mensonge ». C’est avec Jean de La Fontaine qu’il prend le sens d’ auteur de fable ». Le terme affabulation revêt au XVIIIe siècle le sens latin, qu’il a aujourd’hui perdu, de moralité d’une fable ».Cependant, si l’on remonte plus en amont, l’étymologie du mot fabula vient de fari, parler », sens qui englobe non seulement l’idée de l’oralité, mais aussi de la parole vraie et de la parole mensongère. La parole est en effet bien au centre de la fable J’ai fait parler le loup et l’agneau. / J’ai poussé plus avant les Arbres et les Plantes / Sont devenus chez moi créatures parlantes », Car tout parle dans l’Univers », dit dans deux de ses Fables Jean de La Fontaine, qui raconte que sa muse traduisait en langue des Dieux » les paroles de tout ce qui vit ici-bas. Le fabuliste La Fontaine se pose ainsi en interprète d’une parole divine, qu’il présente comme fable, entre mensonge et véritéL’acception du mot fable est diversement interprétée par les fabulistes eux-mêmes et par leurs contemporains. Au IVe siècle av. Platon, dans la République, se demande si tout ce que disent les conteurs de fables et les poètes [n’est] pas le récit d’événements passés, présents ou futurs ». Posant ainsi la fable comme source possible de vérité, il ajoute également que Socrate considère comme sœurs la poésie et nos fables ». Quintilien, dans L’Institution oratoire v. 95 apr. distingue pour sa part trois formes de narration la fable, qui n’a rien de commun avec la vérité ni pour le fond ni pour la forme, et fait le sujet des tragédies et des poèmes ; l’argument, qui est fictif, mais vraisemblable, et fait le sujet des comédies ; l’histoire, ou exposition d’un fait ».La fable, entre divertissement et instructionD’aucuns, comme Jean de La Fontaine, affirment le caractère didactique de la fable Je me sers d’animaux pour instruire les hommes », d’autres n’y lisent que divertissement. Quoi qu’il en soit, la parole du fabuliste est bien marquée dans les fables, le conteur est présent, pour attirer l’attention ou pour instruire l’art d’instruire en amusant », explique le chevalier de Jaucourt dans L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Le fabuliste latin Phèdre Ier siècle précise en ce sens que ses deux vocations sont de faire rire risum movere» et de donner l’exemple exemplo movere ». Les interventions du fabuliste, son humour, son cynisme, ne sont en effet pas là vainement. Selon L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, c’est une instruction déguisée sous l’allégorie d’une action », dont l’invention remonte à celle de l’allégorie dont la fable est une espèce » ; selon le dictionnaire d’Émile Littré, c’est un petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages ».Selon Jean de La Fontaine, la fable a le plus souvent pour finalité de vous persuader ». Fénelon veut quant à lui qu’on en nourrisse l’esprit de l’enfant. Il explique qu’elle doit faire parler les personnages, afin d’éveiller l’imagination des enfants, tout en exerçant leur la trouvent grossière, d’autres simple et transparente », mais beaucoup s’accordent à parler de naïveté — dans le sens de naturel, authentique ». En fait, la fable est aussi multiple que ses fabulistes. Jean-François Marmontel décrit d’ailleurs ainsi les principaux fabulistes dans L’Encyclopédie Ésope raconte simplement, mais en peu de mots ; il semble répéter fidèlement ce qu’on lui a dit, Phèdre y met plus de délicatesse et d’élégance, mais aussi moins de vérité. […] La Fontaine a répandu dans le sien tous les trésors de la Poésie, et il n’en est que plus naïf ». Parfois en prose comme chez Ésope, parfois en vers comme chez La Fontaine, quelquefois exclusivement animale selon la définition d’Aristote, quelquefois mettant en scène animaux, plantes et hommes, tantôt politique, tantôt morale, la fable est un genre protéiforme qui se manifeste donc sous de multiples et évolutionLa fable est un genre commun à toutes les cultures et ses origines se perdent dans l’antiquité la plus reculée. Les fables dites indiennes sont popularisées au VIIe siècle par leur traduction en arabe, et inspireront Ibn’ Al-Muqaffa’ dans le livre de Kalila et Dimna. La tradition les porte à des auteurs légendaires dont on connaît Grecs citaient comme le créateur de la fable Ésope VIe siecle av. mais on en trouve chez Hésiode, dès le VIIIe siècle av. telle la jolie fable L’Épervier et le Rossignol ». Les fables ésopiques, rédigées en prose, furent mises en vers par Babrius IIIe ou IIe siècle av. Chez les Latins, le fabuliste Phèdre est avant tout un moraliste, mais c’est aussi un poète ; le récit est évidemment subordonné à la morale, mais il n’est pas décharné comme dans les fables ésopiques. Il est narratif, dialogué, il a du mouvement et du naturel. Horace n’est pas un spécialiste de la fable, mais quand il en glisse une dans ses épîtres ou dans ses satires, il en fait un chef-d’ genre fleurit au Moyen Âge. Le fabuliste grec Ésope était si populaire à cette époque qu’on appela Ysopets tous les recueils de fables par exemple celui de Marie de France XIIe siècle et les fabliaux, où la moralité importe moins que l’observation. De nombreuses fables du monde entier — indiennes celles de Bidpay ou arabes celles de Lokman, XIVe siècle — sont également traduites pendant cette la Renaissance, Gilles Corrozet est le premier à produire une traduction libre en vers des Fables d’Ésope Les Fables du très ancien Ésope, mises en rithme françoise, 1542. Par la suite, d’importants recueils de fables sont publiés, notamment Les Hecatomythium 1495 et Hecatomythium secundum 1499 du poète italien Laurentius Abstemius Lorentio Astentio en italien et le recueil de Fables de Gabriel Faërne ou Gabriele Faerno, publié au XVIe XVIIe siècle conserve la tradition des fabulistes Ésope et Phèdre ainsi que celle des des légendes de l’Indien Pilpay. Le Suisse Issac Nicholas Nevelet traduit les Fables d’Ésope en latin reprises par Jean Beaudoin dans les Fables d’Ésope phrygien, 1631 tandis qu’un avocat, François Pithou, exhume et fait publier en 1596 par son frère Pierre les Fables de Phèdre, oubliées depuis des siècles. Par ailleurs, sous l’influence janséniste, le classicisme préfère considérer l’apologue dans sa perspective didactique c’est un récit qui s’ouvre ou se ferme sur une morale », c’est-à -dire une leçon de sagesse. L’apologue est donc un moyen de former le jugement de La Fontaine par Hyacinthe Rigaud, en double tradition s’enrichit du goût de l’époque pour l’aspect ludique de la fable. Ainsi, une triple influence préside à la refonte du genre par La Fontaine. C’est lui qui donne à la fable ses lettres de noblesse, élevant le genre à la dignité de la poésie. Il transforme le genre — considéré jusqu’alors comme dépourvu de dignité littéraire — et ajoute à son seul rôle didactique une réelle vocation littéraire. La Fontaine choisit la fable, grâce à laquelle il entrevoit la possibilité de pratiquer une poésie naturelle, spontanée, pleine d’élégante simplicité, propre à plaire au public des salons. Dès la publication du premier livre des Fables, une véritable mode est lancée Il n’y a pas d’instruction qui soit plus naturelle et qui touche plus vivement que celle-ci », écrit l’académicien Antoine Furetière en 1671. Le nom de Jean de La Fontaine s’inscrit ainsi au terme d’une longue histoire du genre et ses Fables sont largement inspirées des fables d’Ésope, de Phèdre et de tous leurs héritiers ainsi que de celles de Bidpay. Cependant, en le renouvelant de façon magistrale, le fabuliste a permis au genre d’atteindre son imitateurs de Jean de La Fontaine ont été légion, mais peu d’entre eux ont atteint sa renommée ni les Fables 1727-1738 de John Gay, ni celles de Gotthold Ephraïm Lessing 1759, ni les Fabulas literarias 1782 de Tomás de Iriarte n’atteignent la qualité littéraire des fables de celui-ci. Seul Ivan Andreïevitch Krylov 1768-1844 fait figure de novateur en brossant dans chacune de ses Fables 1809-1843 un savoureux tableau du peuple russe. Aux XIXe et XXe siècles, Le Livre de la jungle 1894-1895 de Rudyard Kipling, La Ferme des animaux 1945 de George Orwell ou La Fable du monde 1938 de Jules Supervielle cultivent à leur tour l’esprit de la fable. Bien que l’institution scolaire en ait fait, pendant trois siècles, un usage légitime, mais réducteur, la fable ne cesse de séduire. Elle s’adresse, en outre, à un lectorat indifférencié, même si Robert Desnos a composé Trente Chantefables pour les enfants sages 1944.Structure et protagonistesUne fable en trois tempsLa structure traditionnelle de la fable est cependant presque toujours la même énonciation d’une problématique La raison du plus fort est toujours la meilleure », le Loup et l’Agneau » de Jean de La Fontaine, le récit d’une action et enfin une conclusion soit directement ancrée dans le récit avec une apothéose finale et pertinente Le Loup l’emporte, et puis le mange, / Sans autre forme de procès », op. cit., soit sous forme de moralité Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages / Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,/ Tout petit prince a des ambassadeurs, / Tout marquis veut avoir des pages. », La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf » de Jean de La Fontaine.Un bestiaire riche et souvent conventionnelDans la fable occidentale, le bestiaire, assez varié, se compose essentiellement d’animaux stéréotypés, et le lien entre ces animaux et les caractères humains reste assez conventionnel. Ainsi, l’animal représentant le plus souvent le pouvoir et la grandeur est le Lion ; pour figurer la cruauté, la férocité et par là l’autoritarisme, le Loup est reconnu comme la figure idéale. Le Renard est pour sa part rusé et intelligent, le Chien fidèle, l’Âne stupide, l’Agneau doux, la Fourmi besogneuse, etc.🚀 Allez plus loin ! 🚀 → Biographie de Jean de La Fontaine. → Jean de La Fontaine et la fable. → De la récitation des littéraires Le roman La poésie Le théâtre 🔴 La fable Origines et évolution Jean de La Fontaine et la fable De la récitation des fables Autres genres littérairesArticles connexes Les genres littéraires. De la récitation des fables. La poésie repères historiques. Le genre poétique. Jean de La Fontaine. Jean de La Fontaine et la fables. Le Classicisme. Le récit. Le de livresRecherche sur le site
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Résumé du document Depuis l'Antiquité, plusieurs fabulistes se sont succédés dans l'écriture de nombreuses fables, comme Esope ou Jean de la Fontaine. Ce très court récit mettant en scène des êtres humains ou des animaux est composé d'une morale dont l'enseignement a une valeur universelle. Cependant, même si de nombreuses fables sont imposées aux enfants lors de leur éducation, leur influence est remise en cause, notamment pour Rousseau. C'est pour quoi on peut se demander en quoi les fables sont destinées aux enfants. Du fait d'une morale parfois complexe, le sens quelles ont nest pas toujours perçu par tout le monde. Selon Rousseau, elles sont avant tout destinées à l'homme adulte, car les enfants ne sont pas assez grands pour être en mesure de comprendre l'apologue qui conclut l'histoire. Sommaire La complexité de la morale d'une fable La portée éducative de la morale d'une fable pour l'enfant Extraits [...] Les fables sont-elles destinées aux enfants ? Introduction Depuis l'Antiquité, plusieurs fabulistes se sont succédé dans l'écriture de nombreuses fables, comme Esope ou Jean de la Fontaine. Ce très court récit mettant en scène des êtres humains ou des animaux est composé d'une morale dont l'enseignement a une valeur universelle. Cependant, même si de nombreuses fables sont imposées aux enfants lors de leur éducation, leur influence est remise en cause, notamment pour Rousseau. C'est pourquoi l'on peut se demander en quoi les fables sont destinées aux enfants . [...] [...] La fable, son récit et son apologue, est donc en partie utile à l'enfant, comme à l'homme finalement. Donc les fables sont destinées par son but aux enfants mais elles sont aussi destinées aux générations plus vieilles du fait qu'elles dénoncent les mœurs et les vices de la société à travers des apologues plus profonds qu'un enfant n'est pas en mesure de comprendre. La fable n'est pas le seul genre littéraire utilisé afin d'apporter un enseignement à l'enfant. De nombreux contes ont une visée argumentative que leur est destiné comme Le Petit Chaperon Rouge ou Barbe -Bleue ,écrits de Charles Perrault. [...] [...] Mais les fables sont avant tout un moyen d'apprendre, de tirer des leçons de ce qu'elle donne. Depuis toujours elle repose sur de nombreux procédés pédagogiques. A l'école les fables étaient, et restent encore, un moyen d'instruire les enfants. Les fabulistes font en sorte de faciliter leur lecture. Par exemple, la présence des animaux au lieu des humains rend le récit plus agréable. En effet, il est plus facile pour un enfant de lire une histoire avec des animaux qui agissent et qui parlent comme des hommes. [...] [...] La distraction qu'elle apporte n'est pas la seule utilité, en effet, elle apporte également un enseignement. L'apologue est un moyen d'instruire et de faire passer un message puisque l'enfant tire une leçon de la mauvaise, ou bonne, expérience des personnages de la fable. Par exemple dans La Laitière et le Pot au Lait, la morale est très clairement énoncée, et l'erreur qu'a commise la laitière nous apprend qu'il ne faut pas rêver trop en se faisant facilement emporter par notre imagination. [...] [...] Même si beaucoup de fables sont des exemples pour les éduquer, ils sont capables de modifier l'apologue à leur avantage et finalement, cela ne leur est d'aucune utilité d'en lire pour en tirer de mauvaise leçon. Un adulte serait plus à même de saisir correctement le véritable de sens de l'apologue. Si l'on prend l'exemple des Animaux malades de la peste, la morale fait clairement référence au Roi et ses courtisans. L'apologue conseille d'être menteur afin de plaire, et à ce moment-là , il visait la Cour. [...]
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